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Leçon #6
--> Penthotal

Pour cette sixième leçon ensemble, découvrons le mot PENTHOTAL...

Mais Prof. X, "pouvezvourépété" ce mot là vous me dites... et bien...

Penthotal est un n.m. qui signifie: une substance qui produit un état de sommeil artificiel et supprime certaines défenses, sérum de vérité.  Un mot qui se prononce comme il s'écrit et s'écrit comme il se prononce... et ainsi de suite... 

-"Jean, où es-tu?"

-"Denis, mon ingestion d'un penthotal me rend totalement à ta merci, mon N.I.P. est le suivant 6**** et je trouve ta femme séduisante... oups!"

-"Sacré Jean!"

Incroyablement incroyable... encore une fois, un mot à se rappeler.

Alors, allez surprendre vos amis avec votre nouveau mot et revenez me raconter votre expérience!

Ecrit par Prof. X, le Lundi 16 Février 2004, 18:20 dans la rubrique Le Mot du Jour.

Commentaires :

raaff
04-02-06 à 19:36

c'est pas tout a fait la bonne reponse doc x

Nesdonal* - Penthotal* - Thiopental

- Anesthésique intraveineux barbiturique d'action rapide.

Propriétés physico-chimiques et présentation.

- Flacons de 0,5 et 1 g de poudre jaune à diluer dans de l'eau ou un sérum salé.

- A utiliser en préparation à 2,5% (diluer dans 20 cc ; en prélever 10 cc dans une seringue de 20 cc et diluer à nouveau cette solution avec 10 cc d'eau).

- Ph : 10,8 : précipite avec les solutions alcalines et très irritant veineux.

Pharmacocinétique :

- Dès injection I.V. 70% fixé sur les protéines (fraction libre augmentée par hypoalbuminémie et PH acide.

- Fraction libre diffuse rapidement dans les tissus à haute vascularisation : cerveau, cœur foie, rein ; puis diffusion dans les graisses.

- La courte durée d'action du thiopental n'est pas liée à une dégradation rapide mais à une rapide redistribution tissulaire d'où la persistance d'une forte imprégnation qui peut se révéler 24 h après l'administration par la potentialisation par un analgésique, un neuroleptique, une benzodiazépine ou l'alcool.

- Notion d'effet cumulatif si injections répétées.

- Métabolisation hépatique, élimination rénale.

- Passage rapide de la barrière placentaire.

Délai d'action : 1/2 à 1 mn.

Durée d'action : 15 à 30 mn.

Pharmacodynamie :

S.N.C . action dépressive qui augmente avec la dose.

* Hypnotique :

- Sommeil précédé d'une phase de désorientation et d'agitation.

- Faible dose : sommeil léger avec hyperéflectivité pharyngo-laryngée.

- Plus forte dose : sommeil profond avec diminution et abolition des réflexes.

- Inj. I.V. en 20 sec de 3 à 4 mg/kg (225 à 300 mg/75 kg) provoque une perte de connaissance en 10 à 20 sec, la profondeur maximale étant atteinte en 45 sec.

* Analgésie : pas d'effet.

* Anticonvulsivant : effet puissant.

* Myorelaxation : médiocre.

*Dépression des centres respiratoires, vasomoteurs et thermorégulateurs sans dépression du centre du vomissement.

* Diminution du débit sanguin cérébral, de la consommation d'oxygène cérébral et de la pression intracrânienne.

S.N.A.

- Dépression du système orthosympathique d'où une prédominance vagale :

- Bradycardie, hypotension, hypersialorrhée, hyperéflectivité bronchique.

- Risque de spasmes de la glotte, spasmes bronchiques, hoquet.

Cardio-vasculaire :

- Dépression circulatoire majoré par une administration rapide ou de fortes posologies.

- Dépression myocardique directe et diminution du tonus sympathique.

- Baisse de la pression artérielle, tachycardie, et du débit cardiaque.

- Augmentation du débit sanguin coronaire secondaire à l'augmentation de la consommation d'oxygène du myocarde provoquée par la tachycardie.

- Troubles du rythme favorisés par l'hypercapnie.

Poumon :

* Puissant dépresseur respiratoire :

- Après une augmentation transitoire de la ventilation, dépression voire apnée transitoire.

- Reprise de la ventilation avec diminution du volume courant et de la fréquence.

* Hyperréflectivité :

- Risque de spasmes de la glotte et de spasmes bronchiques.

- Bronchoconstriction.

Divers :

- Diminue la pression intra-oculaire.

- Relâchement précoce du cardia : risque de vomissements si estomac plein.

- Pas de toxicité rénale ; oligurie par baisse du flux sanguin rénal.

- Hypothermie.

Incidents, accidents, toxicité :

Complications locales :

- Forte alcalinité : douleur sur le trajet veineux ; veinite ; thrombose.

- Lésions cutanées si injection extra-veineuse.

- Ischémie aiguë distale et nécrose si injection intra-artérielle.

Complications cardio-vasculaires :`

- Dépression myocardique et collapsus si surdosage ou injection trop rapide.

- Danger si hypovolémie.

Complications respiratoires :

- Inhalation bronchique à l'induction par vomissement.

- Spasme laryngé ou bronchique.

- Hoquet.

- Arrêt respiratoire secondaire après réveil.

Et :

- Histaminolibération.

- Réactions allergiques.

- Sommeil prolongé.

- Frissons et agitation au réveil.

Indications : *

- Etat de mal convulsif résistant aux benzodiazépines injectables.

- Protection cérébrale chez le traumatisé crânien, en cas de coma post-anoxique ou si hypertension intra-crânienne.

- Induction et entretien d'anesthésie générale.

Posologie :

* Anesthésie :

- Dose d'induction : 3 - 5 mg/kg en I.V.D. lente (225 à 375 mg/75 kg).

- Entretien : réinjections de doses décroissantes 100 mg puis par 50 mg en fonction des signes de réveil.

* Réanimation :

- Dose d'induction : 3 - 4 mg/kg en I.V.D. lente (225 à 300 mg/75 kg).

- Entretien : 15 à 35 mg/kg/24 h. (seringue électrique) (1 à 2,5 g/jour/75 kg).

* Enfant :

- Dose d'induction : 5 - 6 mg/kg en I.V.D. (solution à 1% pour les nourrissons).

* Réduire les doses chez l'insuffisant hépatique ou rénal, le sujet dénutri ou obèse, le patient en état de choc.

Contre-indications :

- Absence de matériel de ventilation et d'aspiration.

- Porphyrie.

- Asthme.

- Allergie aux barbituriques.

- Insuffisance cardiaque sévère.

- Hypovolémie.

- Problème de l'estomac plein.

Interactions médicamenteuses :

- Potentialisation des effets narcotiques par les morphiniques, les neuroleptiques, les benzodiazépines, les anti-histaminiques, l'éthylisme aigu.

- Potentialisation des effets dépresseurs cardiocirculatoires : b bloquants.

- Incompatibilités physico-chimiques : neuroleptiques, catécholamines, solutions acides, kétamine, succinylcholine et curares non dépolarisants.